Objectif : MANGER ! [Aki+Kohaku..]

Il semblait de plus en plus stréssé..Bon. Je le regarda, comme pour demander une derniére fois si il était sur de vouloir y aller. Il me répondit positivement et, comme pour me prouvait qu'il y arriverait, marcha à côté de moi.
Nous continuâmes notre marche. Là, nous étions aux abords de la ville. Il avait peur. Je cru voir ses mains trembler.
En connaissance de cause, je pris un chemin de sorte que cela ne nous obliga pas à traverser la ville. Nous arrivâmes aux premierés boutiques non loin de la plage. Je pouvais aperçevoir le restaurant. Je n'avais pas précisais quelque chose et, mon caractére pris le dessus. Il m'arrivait fréquement que de traduire mes émmotions en commençant par des impultions, se qui, de passage, faisait sursauter les gens.

-Ah mais..! dis-je presque en criant, heu..
Je me repris. Tu aime les pâtes ? La spécialitée du restaurant ou je t'amméne sont les pâtes. De toutes sortes à toutes les sauces. Vraiment, elle sont trés bonne mais si yi n'aime pas ces féculants; ont peut aller ailleurs..

Arrivé aux bords de la ville, je du user de toute ma volonté pour ne pas faire demi tour et m'enfuir en courant. Mon estomac était cependant très persuasif et je continuais de marcher aux côtés de Kohaku. Il changea alors de chemin et je lui en fut reconnaissant, car nous ne passâmes pas dans la ville elle même et les gens étaient très peu nombreux. Cependant, au fur et à mesure qu'on approchais de la plage et que l'on apercevait les premières boutiques, je sentis une sensation familière. La peur. Il n'étais pas encore très tard et les gens étaient beaucoup plus nombreux que tout à l'heure. Soudain, j'entendis Kohaku commencer une phrase en criant et je sursautai très légèrement, surpris. Je me tournais vers lui et l'écoutais tout en surveillant les alentours pour que personne ne s'approcha trop près de moi. Peine perdue mais je pouvais toujours essayer. Pour ce qui étais des pâtes, je m'en fichai royalement: actuellement, ma plus grande préoccupation était que je me trouvais en ville et qu'autour de moi, des dizaines et des dizaines de gens se pressaient. Vivement qu'on soit dans le restaurant...et puis malgré tout, les pâtes, j'aime bien ça.

-Oui...les pâtes, ça me va très bien.

Quelqu'un me bouscula alors et j'entendis à peine ses brèves excuses: je fit un bond de côté en poussant un léger cri, heurtant au passage légèrement Kohaku. Mais son contact à lui ne me faisait rien, étrangement. Depuis le moment ou il m'avait pris la main pour m'empêcher de tomber, je crois. En tout cas, ça ne m'empêcha pas de me sentir gêné, voir honteux. Pousser un cri pour une simple petite bousculade...en plus la personne s'était excusée...mais je n'y pouvait rien. Je baissais la tête, me demandant ce que Kohaku devait penser de moi.

-Dé...désolé...

[réponse tardive, désolé XD et arrête de m'insulter de légume!]

[Mais.. Tu ES un légume ^^ fils de carotte !]

Je sentis un fortement sur mon épaule, après avoir vu Aki manqué de tomber à terre je compris qu'il s'était fait bousculer par un parfait inconnu.
La peur se lis sur son visage ainsi qu'une expression mélangé de colère un d'un autre sentiment que je ne parvint pas à distinguer.
L'homme, battis comme un ours, grommela quelque chose ressemblant à une excuse.
Le pauvre petit ange ! pense-je en regardant Aki apeuré. A côté de cette homme il ressemblait à... Décidément, il me faisait penser à un petit chat vagabond.

Il bégaya un s’excusa en prenant un air désolé.

-Ça vas ? Dis-je un peu en rigolant.
Il ne t'as pas fait mal ?

Je regardais aux alentours et me demanda se que l'on faisait ici..
Il m'arrivais fréquemment d'oublier se que je venais de faire. De plus en plus souvent d'ailleurs. Mais j'arrivais toujours à m'en souvenir
...
Ah oui ! Le restaurant, les pâtes...

-Donc les pâtes te conviennent ? T'en mieux ! Nous sommes arrivés.
Nous nous trouvâmes devant le fameux restaurant.
Au dessus de nous, en gros, son nom apparaissait sur un panneau 'Touti Pati'.
On pouvait voir des pâtes dessinées dessus, de toutes formes sur un fond beige.

[Espèce de patate croisée avec des cornichons!] [... De la moutarde du pain du beurre. Des p'tits oignons. de la confiture. et des oeufs dur. Des cornichons]

Il ris légèrement et me demanda si ça allait. J'hochai la tête, sans rien dire. J'avais un peu honte, à vrai dire...je crois que j'aurais préféré disparaitre très loin sous terre, là ou il n'y aurait personne et ou je n'aurais plus à me soucier de ça. Enfin non...ce serait bête, car je suis aussi claustrophobe, et je ne le supporterai pas. Je crois que je ne sais pas ce que je veux. Il parla soudain, et je levais la tête vers lui.

-Donc les pâtes te conviennent ? T'en mieux ! Nous sommes arrivés.

Il n'y avait strictement rien à répondre et je ne chercha pas à le faire. Je jetai un coup d'oeil à l'enseigne: "Touti Pati". Le logo était simple, et on voyait clairement ce qu'il représentait.

J'aimais bien cet endroit.

Je poussa timidement la porte d'entrée et avança en regardant autour de moi. Le restaurant était assez petit, sans pour autant être minuscule, et il dégageait une impression de...chaleur. C'était ça, tout du moins c'est à ça que cela me faisait penser.

Nous entrâmes dans le restaurant ou un serveur vint nous accueillir en nous demandant si nous avions une préférence pour la place de la table. En regardant Aki je répondis que cela n'avait pas grande importance. Il nous installa dans un dans un endroit certes calme mais pas vide. En effet, il si trouvait des enfants, adultes.. Je craignais un peu la réaction d'Aki. Enfin, s'il avait une objection, il m'en ferais parvenir j'imagine..
Mon regard se dirigea vers les enfant jouant au frais, dans l'ombre d'un grand arbre.
Le paradis de mon enfance était un paradis inventé car mon enfance n'a pas était joyeuse.
C'est en inventant, un me créant une autre vie que je parvenais à m'amuser. La réalité était simplement ennuyeuse, triste et ne me procurait aucune joie.
Pourquoi, soudain, je me remémorais mon passé ? Est-ce les petits êtres là-bas qui m'y fis rappeler ?
Je n'en savait rien et je cherché à oublier cela. Ce n'était pas le moment.
Je voulais dire quelque chose mais rien ne me venait à l'esprit.
Rien à dire.
Quelque chose qui m’insupporte chez moi : Parler pour ne rien dire.
Autant ne pas parler du tout.
Aki, cette personne qui n’incite aucunement à parler...

Je le regardais sans rien dire. Sans rien à dire. Il avait l'air si fragile.
Avec son allure de pauvre petit oiseau déchu, je voulais le prendre dans ma main et le caresser.. Absurde ! Je revient à la réalité quand le serveur nous apporta les menus.

Un serveur nous amena dans un lieu de la pièce qui n'étais pas trop remplie mais où il y avait quand même du monde. Je regardais la table d'à côté ou une famille mangeait tranquillement, les enfants se mettant de la sauce tout autour de la bouche et riant pour un rien. Les parents qui faisaient semblant de se fâcher puis qui finalement riaient avec eux. Une vraie famille. Une chose que plus jamais je n'aurais.

Tout avait été détruit, ce jour où ces gens qui se prétendaient des anges mais qui ne valaient pas mieux que des démons étaient apparues. Je me suis d'ailleurs de nombreuses fois demandés pourquoi ils avaient fait ça...je n'avais pas tout compris à travers les lattes du plancher, mais ils parlaient d'un vengeance ou de je ne sais trop quoi. Je pense qu'ils les cherchaient depuis longtemps, en tout cas c'est ce que j'avais compris. Après ça, il n'y a plus eu que des cris. Trois jours passés dans cet espace minuscule...je me demande comment j'ai fait pour tenir. Mais ils étaient déjà revenus par deux fois, comme s'ils se demandaient ou j'étais, alors je ne pouvais prendre le risque de sortir de ma cachette. Même si au bout de deux jours ils ont disparus, j'avais du attendre encore longtemps pour pouvoir sortir. Et quand je l'avais enfin fait...

C'est comme si je revenait en arrière. Il n'y avait plus de restaurant, plus de familles heureuses, plus de Kohaku. J'étais de nouveau face à leur corps étendus, l'odeur de sang me prenant les narines. Leurs ailes à moitié arrachées étaient étendues de part et d'autre de leur corps, et le sang colorait leur ancienne blancheur d'un rouge vermeil. A ce moment là, je me souviens que...

Je repris soudain contact avec la réalité quand le serveur apporta les menus et je secouais la tête pour chasser ces souvenirs. J'en tremblais encore un peu et je dus faire appel à toute ma volonté pour me calmer. Mais comment voir simplement une famille heureuse avait pu me ramener comme ça, des années en arrière? Je pris le menu et le regardais attentivement, mais je dus m'efforcer de relire chaque ligne pour en comprendre la signification. Je pense que je vais faire simple et prendre des spaghettis bolognaise. Je me rendis alors compte que depuis que nous étions entrés dans le restaurant, je n'avais pas prononcé un mot. Je levais la tête vers Kohaku:

-Euh...tu sais, je...

Ah mince, il fallait que je dise quelque chose maintenant. Mais quoi? J'ai commencé une phrase sans même savoir comment la finir! Parfois, ma stupidité m'étonne. Bon, vite, quelque chose à dire, n'importe quoi.

-je...j'aime beaucoup...ta chemise!!!

Ah, mais quel abruti! De toutes les phrases que j'aurais pu dire, il fallait que je sorte celle-là? Vite, j'essayais de me rattraper.

-Enfin je veux dire que...ça te va bien! Et les coutures sont bien faites, aussi...je...je porte très souvent du blanc et du bleu alors...le noir, j'ai pas trop l'habitude même si j'aime beaucoup cette couleur...c'est que j'avais tout le temps une tunique blanche là-bas...mais le noir je pense pas que ça m'irais alors que toi...c'est...joli.

Super, j'avais bien l'air d'un crétin maintenant. Le rouge avait pris possession de mes joues et je me rendit compte après coup que j'avais fait allusion au centre. C'est vrai que là bas, il n'y avait pas un grand choix de couleurs... un centre spécialisé "pour les cas de mon genre" m'avait-on dit...avec en prime des séances chez le psychologue, le psychiatre, et de temps en temps quelques médicaments. La façon dont ils me traitaient, c'est un peu comme si j'étais fou. Ce qui était le cas d'autres personnes du centre d'ailleurs...j'espère tout simplement ne plus jamais y retourner.

Aki.
Il pris presque avec peine le menu, les mains tremblantes et plongea son visage dedans.
Nous choisîmes silencieusement nos plats.
Pour me part je tenais ouvert le menu se trouvant dan mes mains, avait mes yeux posés sur les differents choix.. Oui, je choisissais un plat.
Non. Si on me regardais attentivement, je suis sur que l'on aurait pu voir mon regard vague.
Faisant semblant de lire. Ma personne, matériellement là, mais mon esprit ailleurs.
Loin, bien loin de la ou nous nous trouvons.

-Euh...tu sais, je...

Cette 'phrase' si je puis dire me fis comme une claque m'arrachant le visage.
Comme quand on dort les yeux ouvert, à moitié et que l'on est réveillé avec des paroles.
Comme si se son résonnait de plus en plus fort. Dans le tête.

-je...j'aime beaucoup...ta chemise!!!

Je le regarda surpris, d'abord par se 'son' puis par le fait qu'il parle.

-Enfin je veux dire que...ça te va bien! Et les coutures sont bien faites, aussi...je...je porte très souvent du blanc et du bleu alors...le noir, j'ai pas trop l'habitude même si j'aime beaucoup cette couleur...c'est que j'avais tout le temps une tunique blanche là-bas...mais le noir je pense pas que ça m'irais alors que toi...c'est...joli.

Alors là. Comment dire ? Surpris ? Non.
La surprise à un effet très court. Là venait le.. la stupéfaction devant tant de mots alignés..
Non, mais j'ai l'air de quoi ? J'ai l'impression que je le traite comme quelqu'un d'anormal !

-Merci..
Arrivais-je à dire d'une voix étranglée.
J'aime le noir aussi, repris-je d'un ton plus assuré.
J'ai.. J'ai l'impression que nous sommes tout deux, à l’opposé de chacun.
L'un est blond parai de couleurs claire et l'autre est brun-bordeaux vêtu de noir et couleurs ternes.

Que dire de plus ?